À l’issue de la session de février 2018 consacrée à la gestion des comportements agressifs, 2 participants nous ont livré leurs impressions.

La première est une enseignante expérimentée (20 ans d’enseignement), professeur d’anglais dans un collège REP de Paris, en 6e-5e et SEGPA. Le second enseigne la technologie depuis 2016 dans 2 collèges de la région parisienne en 6e-5e-4e. Tous deux sont également parents. Ayant déjà participé en janvier à la session sur le stress, ils tirent l’un comme l’autre un bilan très positif de ces 4 journées et prévoient déjà de participer à une prochaine session sur la motivation, convaincus de la complémentarité des 3 modules du parcours « Savoir-être à l’école ».

Verbatim, extraits choisis :

Impact de la formation sur la pratique professionnelle (et au-delà)

« Venue pour trouver des outils pour mes classes, j’ai trouvé bien plus »
« des outils pour mieux gérer les élèves, créer un meilleur climat de classe »
« on sait qu’on aura du mal à gérer le stress / l’agressivité des élèves si on ne s’occupe pas d’abord de soi »

Des bénéfices aussitôt ressentis

« une mise en pratique, des bénéfices immédiats… »
« à la rentrée, j’ai pu voir les situations d’un autre œil »

Capacité d’adaptation et ouverture

« Revisiter ses habitudes, pour s’adapter face aux différentes formes de stress »

Besoin de « piqûres de rappel »

« envie de partager ces acquis avec les collègues »

Que pensent les formatrices ?

Nos 2 formatrices ont le sentiment de « livrer des clés », « d’ouvrir le champ des possibles aux enseignants, mais également d’autres perspectives», en répondant à leur attente d’une formation spécifique pour travailler aussi sur eux-mêmes.

Selon elles, la grille de lecture proposée par l’ANC est « rassurante, elle dédramatise le stress, et redonne de l’énergie ». L’idéal est de participer aux 3 modules, ce qui permet de « saisir l’approche dans sa globalité ».

Cependant, il est important de prévoir des intervalles d’appropriation entre les sessions et de « mettre en place un suivi », en réponse à la demande de « partage de retours d’expérience » fortement exprimée par les participants.