Devant l’horreur qui vient de s’abattre sur un de nos professeurs, seul le recueillement semble possible tout d’abord, pour exprimer notre douleur et notre respect pour la victime assassinée.
Il nous incombe aussi un devoir de solidarité avec la communauté enseignante et éducative tout entière. Sa protection doit être garantie de toute urgence, et la volonté doit être réaffirmée haut et fort de lui permettre d’assurer sa mission auprès de nos jeunes.
La tâche est immense et relève en premier lieu de la responsabilité de l’État, garant de la cohésion nationale et des valeurs républicaines incarnées en priorité par l’institution scolaire, secondée par les acteurs de la société civile et du monde associatif.
Les associations telles que la nôtre ne sauraient prétendre être porteuses de solutions universelles dans une situation de crise aussi grave que celle que nous connaissons. Cependant, elles ont toutes un rôle à jouer pour accompagner les enseignants jour après jour dans leur tâche essentielle.